le réveil m'a surprise avant de sonner
mais rien à faire il m'a fallu la musique
pour accepter de bien vouloir m'éveiller
j'avais le projet d'arriver à 10H quelque part
mais une puissance supérieure en a décidé autrement, j'ai pris un bon café mangé deux belles tartines avalé un yaourt avec du sucre de canne et des morceaux de mangue quelques framboises pris ma douche chaude-froide enfilé une robe des nu-pieds suis passée voir gribouille la chatte de la voisine, introuvable... suis repassée chez moi, ai changé de nu-pieds, ai décidé de passer à la banque clore le dernier compte de mon ancienne vie pour couvrir le découvert de la nouvelle... ai pris le métro ai décidé de ne pas attendre le bus ai marché tout en me récitant intérieurement la prière de l'humilité et mon talon a sauté en toute humilité j'ai demandé à qui tu sais en riant quelle blague il me faisait là et où j'allais bien pouvoir trouver un jour férié en pleine grande rue, un cordonnier quand dix mètres plus loin, il s'en est présenté un ! Il m'a dit:
"- Mais ma bonne dame, je suis débordé, il faudra repasser..
Alors j'ai répondu :
:- Mais mon bon monsieur, comment vais-je faire pour marcher ? Car j'habite très loin..."
De bourru, peu à peu, voyant mon embarras, de devoir le déranger au milieu de ces multiples tâches,consciente de troubler sa concentration pour au plus vite et au mieux, finir tout le travail en cours, il devient aimable et même attentionné.
mais rien à faire il m'a fallu la musique
pour accepter de bien vouloir m'éveiller
j'avais le projet d'arriver à 10H quelque part
mais une puissance supérieure en a décidé autrement, j'ai pris un bon café mangé deux belles tartines avalé un yaourt avec du sucre de canne et des morceaux de mangue quelques framboises pris ma douche chaude-froide enfilé une robe des nu-pieds suis passée voir gribouille la chatte de la voisine, introuvable... suis repassée chez moi, ai changé de nu-pieds, ai décidé de passer à la banque clore le dernier compte de mon ancienne vie pour couvrir le découvert de la nouvelle... ai pris le métro ai décidé de ne pas attendre le bus ai marché tout en me récitant intérieurement la prière de l'humilité et mon talon a sauté en toute humilité j'ai demandé à qui tu sais en riant quelle blague il me faisait là et où j'allais bien pouvoir trouver un jour férié en pleine grande rue, un cordonnier quand dix mètres plus loin, il s'en est présenté un ! Il m'a dit:
"- Mais ma bonne dame, je suis débordé, il faudra repasser..
Alors j'ai répondu :
:- Mais mon bon monsieur, comment vais-je faire pour marcher ? Car j'habite très loin..."
De bourru, peu à peu, voyant mon embarras, de devoir le déranger au milieu de ces multiples tâches,consciente de troubler sa concentration pour au plus vite et au mieux, finir tout le travail en cours, il devient aimable et même attentionné.
Etienne Pernet 1824 - 1899