Petite pause pendant laquelle j'envoie des messages à Ecureuil, Colombo, Vérolab, Più, Augustin. J'ai les anglais on the phone pour la livraison de mon cadeau annuel : un agenda hors de prix qui me ravie à chaque fois que j'en ai l'utilité ou simplement, en posant les yeux dessus.
J'ai mis mon réveil à 6H30. A 6H30, j'allume la lumière et me rendors. Ensuite, peu à peu, je sors de la nuit. Il est 8H30. J'accueille mon érection du matin (il n'y a pas que les mecs qui ont ça) Dans mon lit, je réfléchis à ma journée. Il faut me concentrer sur mon travail, arrêter avec cette histoire de bouffe. Je décide que le sucre est une drogue pour moi et que c'en est fini. Et aussi qu'il faut que j'arrête d'attendre ci et d'attendre ça. La vie est là. Chaque moment compte. Ces dernières pensées me donnent enfin le courage de me lever. Sur le chemin de la cuisine qui croule encore sous les vestiges non rangés du réveillon de Noël, il y a un tas de linge sale… J'ouvre tous les volets roulants de ce squat qui donne de sous-pieds (il est situé à un mètre en dessous de la surface de la terre) sur un jardin. Et, décide de commencer sérieusement ce journal. J'installe donc l'ordinateur dans le salon-chambre à coucher de ma fille. Là, des tonnes de tas de papiers en attente d'être rangés, m'attendent… J'ouvre l'ordinateur et je me mets à écrire, enfin. Dans la cuisine, la machine à laver la vaisselle est grande ouverte attendant elle aussi mon bon vouloir. Il faut que je remplace la vaisselle propre par la sale et c'est du boulot… Bon… Pour mon petit déjeuner, une tranche de pain noir avec un peu de beurre et de la confiture de framboises avec les pépins car "sans" cela n'a aucun goût. Le tout accompagné d'un bon café noir. J'avais une deuxième tranche de pain qui m'attendait "au cas où" ainsi qu'une poire mais le sentiment de satiété m'a inondée d'abord, du plaisir de le reconnaître (ce qui n'est pas évident pour une boulimique) et ensuite, de la joie d'être à son écoute au lieu d'être happée (comme d'habitude) par le plaisir incontrôlable et destructeur de la simple gourmandise qui entraîne la boulimique que je suis dans un tourbillon d'ingurgitation sans fin.
Petite pause pendant laquelle j'envoie des messages à Ecureuil, Colombo, Vérolab, Più, Augustin. J'ai les anglais on the phone pour la livraison de mon cadeau annuel : un agenda hors de prix qui me ravie à chaque fois que j'en ai l'utilité ou simplement, en posant les yeux dessus.
1 Commentaire
Antonio Giuseppe Satta
2/2/2016 09:07:17 am
Un jour ordinaire
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